Dans ce cadre, les dirigeants prennent en charge a minima 50% du montant des cotisations sociales. Les particuliers employeurs ne sont pas concernés. Si vous avez déjà adopté une mutuelle d’entreprise pour votre structure, il conviendra probablement de la mettre en conformité avec les dispositions actuelles. Retour sur les modalités du contrat de complémentaire santé, son agencement, ses bénéficiaires, les obligations des employeurs, ses avantages et ses inconvénients.
Vous vous interrogez sur la mise en place ou l’ajustement de votre complémentaire santé actuelle ? Étudiez ces trois pistes pour choisir ou revisiter la mutuelle de votre entreprise :
La législation n’exige pas de recourir à un organisme spécifique. La mutuelle choisie doit apporter les garanties de couvertures suivantes (« panier de soins ») :
Vous participez au minimum à la moitié des frais de cotisations sociales. Il s’agit du socle de base. La complémentaire santé est destinée à certains salariés.
L’ensemble des salariés des entreprises privées profite de cette complémentaire, hormis le salarié refusant de jouir de la mutuelle au regard de l’article 11 de la Loi Evin.
Selon la législation, l’employé ne peut être contraint à cotiser si la complémentaire provient d’une décision unilatérale de l’employeur alors que le salarié était présent lors de la mise en œuvre du contrat. Par ailleurs, lorsque la décision unilatérale le mentionne, l’employé a la possibilité de refuser la mutuelle dans ces conditions :
Les ayants droit du salarié (enfants, conjoint…) peuvent profiter aussi de la complémentaire. C’est à l’employeur de décider de cette couverture. Installer une mutuelle d’entreprise engendre des obligations pour le dirigeant.
Vous devez informer les représentants du personnel de la mise en œuvre de la complémentaire santé et de ses ajustements.
Vous remettrez également une notice d’informations à vos salariés. En cas de manquements, des dommages et intérêts pourront vous être demandés. Comme vu précédemment, vous avez l’obligation d’instaurer une mutuelle d’entreprise par le biais d’une décision unilatérale, à défaut d’accord de branche ou si votre structure profite déjà d’une complémentaire santé peu favorable au regard de celle fixée par la législation.
Le dirigeant doit enfin sélectionner une complémentaire avec les garanties minimales précitées.
Les bénéfices d’un tel dispositif sont pour les salariés. Leur couverture santé sera réglée pour moitié par leur employeur. Le dirigeant peut, en outre, lui proposer des options supplémentaires à la mutuelle de base. L’employé profite ainsi d’une couverture sociale complète, tout en payant le tarif réduit du socle de prestation, contrat collectif oblige.
Les inconvénients de la mutuelle incombent à l’employeur. Il débourse beaucoup d’argent (au moins 50 % des cotisations sociales de ses salariés).Les frais financés sont toutefois déductibles de son bénéfice.
En l’absence de mutuelle obligatoire et en cas de litige avec un salarié, le dirigeant devra procéder lui-même aux remboursements dus par la complémentaire. En tant que dirigeant vous ne pouvez pas faire sans cette complémentaire santé. Nous espérons que vous avez dorénavant toutes les cartes en main pour sa mise en place ou ses modifications. N’hésitez pas à nous faire part de vos interrogations. Nous vous guidons et vous conseillons en la matière.
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